L’ex SNCH devenu SMPS mais dont le site web est toujours snch.fr (comprenne qui peut cette schizophrénie), lance un appel pour défendre les conditions de travail des cadres.

En effet, cette catégorie professionnelle trouve sa tâche ingrate et pénible et mal rémunérée, et malheureusement pour elle, l’Etat ne semble pas vouloir tenir ses promesses, qui rappelons le, n’engagent que ceux qui y croient.

Le SMPS découvre donc la “real politic” à ses dépens.

Il n’est pas sûr de trouver un écho favorable dans la catégorie des infirmiers, notamment les IADE, car c’est ce même syndicat, ultra minoritaire, non représentatif, qui avait signé le protocole d’accord supprimant la pénibilité de l’exercice professionnelle, le fameux article 30.

Les IADE seront donc très attentifs aux multiples opérations coups de poings, rendez-vous auprès de la presse, actions médiatiques innovantes en tout genre dont le SMPS va nous abreuver jusqu’à plus soif, car lorsque l’on dirige et encadre des soignants, on se doit d’être plus performant que son personnel.

Sinon, la crédibilité s’en irait à tire d’aile. Mais telle possibilité ne saurait se concevoir, vu qu’elle sortirait totalement du concept du cadre, référence absolue et totale, recours ultime en cas de doute sur toutes questions professionnelles, techniques, administratives, légales ou autres.

Les IADE constateront tout de même, l’accompagnement de l’UFMICT-CGT, partenaires des IADE contre le SNCH de l’époque, auprès des cadres et directeurs de soins de l’actuel SMPS.

Dichotomie ou “real syndicalisme” ?

ps : Les volets du protocole LMD ont été signés par : FO, la CFTC, CFE-CGC, SNCH et UNSA.

AB