Ils sont quatre ministres du gouvernement de Jean-Marc Ayrault à avoir payé l’impôt sur la fortune (ISF) en 2011, sur la base de leur patrimoine en 2010.
- Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius qui a hérité d’une fortune familiale, bâtie sur le commerce d’art dont la vente récente a rapporté quelques subsides.
- Marisol Touraine (Affaires sociales et Santé) fille du sociologue Alain Touraine, est mariée à l’ambassadeur de France au Tchad. Ça paye la diplomatie.
- Le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac a été chirurgien esthétique dans le VIIIe arrondissement de Paris, un des plus exclusifs de la capitale. Tirer la peau des autres détend son porte-monnaie.
- Michèle Delaunay (Personnes âgées et Dépendance) a été médecin cancérologue avant de devenir députée en 2007. Qu’est-ce qui rapporte le plus : le cancer ou la députation ?
Deux autres ministres ont été redevables de cet impôt mais ne le sont plus aujourd’hui. C’est le cas du premier ministre, Jean-Marc Ayrault et du ministre du Travail, Michel Sapin.
Depuis la réforme de 2011, il faut avoir un patrimoine égal ou supérieur à 1,3 million d’euros pour payer l’ISF. En 2011, Nicolas Sarkozy avait lui payé près de 5700 euros d’ISF. Lors de la campagne présidentielle, François Hollande avait indiqué ne pas être soumis à l’ISF, avec un patrimoine de 1,2 million d’euros.
On se souvient de sa phrase en juin 2006. Invité à débattre avec Michèle Alliot-Marie sur le plateau de Mots Croisés sur France 2, François Hollande lâche cette phrase : "Oui, je n’aime pas les riches, j’en conviens".
Il suffit de regarder ses amis proches pour s’en convaincre.
Et sa maison à Mougins, une zone infestée de gens aisés.
Bref de mauvais voisins pour notre président normal. Quelle idée d’aller habiter chez eux aussi ?
AB
ps : On attend toujours le 1er IADE qui payera l’ISF. Je me suis mis sur les rangs. En premier même. Mais à ce jour, point de 75 % ni d’ISF.
Cependant, je ferai comme les amis des présidents ; j’irai en Suisse, pas pour y travailler comme le font plusieurs IADE. Non, j’irai "pour le climat" comme disait Isabelle Adjani.