La présidente de l’ONI, Dominique Le Boeuf a démissionné !

Il faut dire que les relations entre Myriam Petit (ex secrétaire générale de l’ONI) et la présidente étaient déplorables, au point où Mme Petit avait adressé à Dominique Le Boeuf un courrier en date du 30 juin 2011 réclamant la révocation de la présidente Le Boeuf Dominique, pour des manquements dont elle listait l’étendue.

Pour autant, lors du Conseil du l’ONI du 29 mars 2011, les deux belligérantes co-signaient les délibérations.

La réponse de la présidente ne se fit pas attendre, comme d’ailleurs elle nous a habitué.

Madame Le Bœuf part donc sur un constat d’échec, n’ayant pas réussi à fédérer une profession qui ne voulait pas à priori de cet ordre professionnel.
Le bilan est lourd. 10 millions de dettes, un ordre en cessation de paiement, des errements financiers, des salaires plus que confortables...
L’avenir est donc gris. Car même si le ministre semble tenir à ce que les infirmiers aient un organisme privé de contrôle, il a pris une décision qui sonne l’arrêt de mort de cet ordre.
L’inscription serait automatique, mais la cotisation facultative pour les salariés du public qui représentent la plus forte proportion.

Mr Vasseur prend la succession par intérim, en tant que vice-président du CNOI. En attendant les élections dont on se demande ce qu’elles donneront en terme de représentativité.

On ne sait plus ce que l’on doit en penser. Car l’image déplorable de cette désunion ne profite pas à installer la profession dans une maturité dont les dirigeants se réclamaient.

Madame Le Bœuf laisse donc un champ de ruines derrière elle. L’ONI a vu trop grand, trop haut, trop vite. Vertige des sommets, mégalomanie ?
Le constat est en tout cas là. Un ordre honnit par beaucoup, des conseillers démissionnant par paquet, des abus, des préférences liées à la fratrie...

Bref rien de bon.

ps : Il est à noter la lettre de l’ex-présidente Le Bœuf, au sieur Thierry Amouroux, représentant en images infirmières multi-cartes, et président du CDOI 75. Celui-ci après avoir attaqué selon les dires de Mme Le Bœuf, la représentante de l’ONI en demandant son éviction via par le biais du site du CDOI 75, a reçu une lettre au style coutumier mais délectable pour le moins, où règlement de compte et rancune ont semble t-il, oubliés le code de déontologie et de confraternité dont ces responsables se réclamaient il y a peu encore.

Pour des raisons de confidentialité temporaire, je ne peux pas diffuser ce document que je conserve de par vers moi. En attendant bien entendu de le faire plus tard. Le tout sans citer ma source comme je m’y engage depuis le début.

AB