Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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Revue de presse

Combien a coûté à la Présidence de la République l’achat d’un nouvel Airbus A330 cet automne ? Réponse : 4 736 842 boîtes de bandelettes d’autocontrôle de la glycémie. Ce surprenant calcul émane de Lucile, jeune fille de 14 ans qui souffre d’un diabète de type 1 depuis l’âge de deux ans. Dans un mail adressé à Xavier Bertrand et publié hier par le quotidien Libération, elle évoque son quotidien rythmé par ses quatre piqûres d’insuline par jour.

Précisons que sa pathologie n’est pas concernée par l’arrêté du 25 février 2011 ce qui ne l’a pas empêché de lancer la polémique. En effet elle estime que l’arrêté en cause qui limite pour les diabétiques de type 2 le nombre de bandelettes d’autocontrôle de glycémie remboursées chaque année à 200 est « passé plutôt inaperçu  » et désire, chiffres à l’appui, interpeller le ministre de la Santé. « J’ai tout de même souhaité témoigner car généralement, ça commence comme ça ; on supprime quelque chose et petit à petit, on rembourse de moins en moins de choses. Peut-être que bientôt, je serais concernée par un nouvel arrêté  » remarque-t-elle. Or, Lucille dépasserait très rapidement le quota des 200, puisque rappelle-t-elle un diabète insulino-dépendant bien équilibré utilise au minimum 730 bandelettes par an.

source JIM


A la tête de la Direction Générale de la Santé depuis 2005, Didier Houssin est aujourd’hui appelé à d’autres destinés : il devrait prochainement prendre la tête de l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur. Aussi, aujourd’hui, tous s’interrogent sur la personnalité qui sera désignée par Xavier Bertrand pour le remplacer en cette période particulièrement sensible. Selon le blog «  La plume et le bistouri » de Libération, le docteur Jean-Yves Grall, cardiologue, actuellement directeur de l’Agence régional de la santé de Lorraine est fortement pressenti.

source JIM


Un arrêté vient d’être publié au Journal officiel qui concerne le « management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse et aux médicaments dans les établissements de santé ». Le texte rappelle l’ensemble des bonnes pratiques à respecter pour garantir aux patients une parfaite dispensation des traitements. L’arrêté met en exergue certains des critères contribuant à assurer cette sécurité, au premier rang desquels l’informatisation. Il est en effet clairement indiqué que « l’informatisation des processus de prise en charge médicamenteuse est une des conditions essentielles de sa sécurisation ». On retrouve par ailleurs dans cet arrêté l’obligation d’établir explicitement des plans d’action précis visant à l’amélioration de la prise en charge médicamenteuse. Le texte indique ainsi : « Les objectifs de la qualité de la prise en charge médicamenteuse sont assortis d’indicateurs de suivi ». De même, est prescrite la réalisation "d’une étude des risques encourus par les patients liés à la prise en charge médicamenteuse. Cette étude porte à minima sur les risques pouvant aboutir à un événement indésirable, à une erreur médicamenteuse ou un dysfonctionnement". Inévitablement, le pharmacien hospitalier est concerné au premier chef par cet arrêté qui tient notamment à rappeler qu’il « doit assurer dans son intégralité l’acte de dispensation du médicament ». Enfin, différentes précisions concernent l’approvisionnement, la détention et le stockage des produits au sein des pharmacies à usage intérieur (PUI).

source JIM


Question écrite n° 18264 de M. Marcel-Pierre Cléach (Sarthe - UMP)
publiée dans le JO Sénat du 21/04/2011 - page 1006
M. Marcel-Pierre Cléach appelle l’attention de Mme la secrétaire d’État chargée de la santé sur le problème posé par l’ordre des infirmiers.

Cette structure ordinale est aujourd’hui au bord de la cessation de paiement. En effet, l’ordre national des infirmiers affiche un déficit cumulé de 10 millions d’euros et ce gouffre se creuse chaque mois de 600 000 euros !

De surcroît, presque tous les syndicats qui défendent les infirmiers salariés, principalement les salariés des hôpitaux, qui représentent 53% du nombre total des personnes exerçant cette profession, sont farouchement opposés à cet ordre depuis sa création. En décembre dernier, à peine 15% des infirmiers étaient inscrits à l’ordre. À ce jour, il ne recueille guère que 90 000 inscriptions dont 30 000 ne sont pas à jour de leur cotisation... Pour répondre à ce mouvement de rejet, l’ordre infirmier vient de décider de réduire le montant des cotisations à 30 euros pour les salariés, celle-ci restant à 75 euros pour les libéraux.

Il est à craindre que cette mesure tardive, de surcroît contestée par certains syndicats, ne soit pas en mesure d’apporter une réponse satisfaisante et pérenne à la situation financière catastrophique de cet ordre qui, après près de 5 années d’existence, n’a pas réussi à convaincre l’ensemble des infirmiers de son utilité.

À juste titre, le Gouvernement a indiqué qu’il n’était ni partie ni garant des emprunts contractés par l’Ordre des infirmiers. Si, conformément à ce qu’elle vient d’annoncer, la banque devait retirer sa garantie à l’ordre national infirmier, il devrait très prochainement se retrouver en situation de cessation de paiement, suivie d’une mise en liquidation judiciaire. Dans un tel contexte, il le remercie de bien vouloir lui indiquer les mesures qu’il entend prendre, d’une part, pour mettre un terme à toutes les poursuites engagées par cet ordre à l’encontre d’infirmiers et, d’autre part, pour mettre fin aux troubles qui agitent cette profession depuis la création de cet ordre.

En attente de réponse du Secrétariat d’État chargé de la santé


La hausse des départs des hôpitaux s’est poursuivie en 2008, de manière plus forte que les recrutements, selon la synthèse annuelle des données sociales hospitalières publiées par la direction générale de l’offre de soins (DGOS).

Ces données sont le résultat de l’enquête que la DGOS a réalisée grâce à un questionnaire en ligne sur internet, auprès d’un échantillon de 140 établissements publics de plus de 300 agents.

Le document de 145 pages qui en résulte, d’une part, sert d’outil d’auto-évaluation pour les établissements et, d’autre part, fournit à la DGOS des données "fiables" sur la structure du personnel, sa mobilité, ses absences, sa rémunération, ses conditions de travail et ses dépenses de formation, explique le ministère dans l’avant-propos.

Globalement, la répartition du personnel entre les différentes filières est restée "stable" en 2008, avec deux tiers de personnels soignants et éducatifs, 10,7% de personnels techniques, 10,9% d’administratifs, 4,9% de médico-techniques et 8,2% de personnels médicaux, indiquent les auteurs en introduction.

Mais si le taux de recrutements était de nouveau en hausse (+8,3%), le taux de départs a continué également à croître (+9,2%).

Ce déséquilibre négatif entre départs et recrutements qui existait déjà en 2007 s’est accru en 2008, observent les auteurs du rapport.

En procédant à une analyse par catégorie de personnels, le ministère note une baisse du taux de départs parmi le personnel médical et une stabilité du taux de recrutement, conduisant même à un accroissement du solde positif entre les taux de recrutement et de départs. Mais ce constat dépend des statuts, souligne-t-il.

Les recrutements n’ont pas compensé les départs des praticiens hospitaliers, qu’ils soient à temps plein ou à temps partiel. En revanche, le non-renouvellement des praticiens hospitaliers et hospitalo-universitaires a été compensé par de forts recrutements des assistants associés aux hôpitaux et des praticiens attachés associés, indique le ministère qui conclut à une "modification importante des statuts".

S’agissant du personnel non médical, la plus forte proportion de départs que de recrutements est constatée dans toutes les catégories, cette tendance s’étant même accentuée en 2008.

Le ministère précise qu’en 2008, les départs à la retraite représentaient "la première cause de départ du personnel" (34% des départs), ce motif ne cessant d’augmenter depuis 2004. Venaient ensuite les fins de contrat des personnels non titulaires (17%), les mises en disponibilité (15%), les départs vers un autre hôpital (14%) et les démissions (9%).

Le poids des départs en retraite était surtout important au sein du personnel non médical (38% des départs). Chez le personnel médical, les départs se sont surtout concrétisés par des démissions (22%) et des fins de contrat (46%).

Interrogée en mars par l’APM, la directrice de la DGOS, Annie Podeur, avait indiqué que les données de 2009 n’étaient pas encore disponibles mais avaient fourni quelques tendances.

source infirmiers.com


Bilan publié en février 2011 par l’Observatoire National des Violences en milieu Hospitalier intitulé « Bilan national des remontées des signalements d’actes de violence en milieu hospitalier ».

Cette étude analyse l’ensemble des situations de violences subies ou vécues au sein des établissements et déclarées à l’Observatoire. Les auteurs définissent les actes et les différents types de violence au sein de chaque service hospitalier.

Ils démontrent que pour l’année 2010, la violence déclarée dans les établissements de santé est en hausse de 7,3%.

Enfin, le bilan conclut qu’il n’est plus possible d’ignorer l’existence de la violence dans les établissements de santé, « avec une hausse significative des faits qualifiés ″d’incivilités″, accompagné d’une diminution sensible des niveaux de gravité des violences ».

source infirmiers.com


Infirmières : gagner moins pour partir plus tôt

Plutôt partir tôt que gagner plus : la majorité des infirmières des hôpitaux publics ont fait ce choix malgré la création d’un nouveau statut, mieux payé. Car le statut revalorisé implique de renoncer à la retraite anticipée.

Entre le 1 er octobre et le 31 mars, 220 000 agents de la Fonction publique hospitalière devaient choisir entre deux options. Conserver le droit à une retraite à 55 ans actuellement (57 ans en 2018 après la réforme des retraites), ou grimper de la catégorie B à la catégorie A, avec un gain d’environ 300 € en fin de carrière.

Les résultats officiels n’ont pas encore été publiés par le ministère du Travail et de la Santé, mais la tendance est déjà connue : le passage en catégorie A n’a pas séduit autant le personnel infirmier (féminin à 87 %) que prévu.

Selon la Fédération hospitalière de France (FHF), « une petite moitié a choisi de passer en A et une grosse moitié de rester en B », a indiqué Patrick Lambert, responsable du pôle ressources humaines. Ceux qui ne répondaient pas étaient maintenus en catégorie B. « Les infirmières plutôt jeunes ont choisi majoritairement de passer en catégorie A et celles plus âgées ont choisi de rester en B », selon Lambert.

Risques de pénurie

Le gouvernement tablait sur le passage de deux tiers d’infirmières en catégorie A, ce qui aurait permis de les maintenir plus longtemps en activité. Un tiers des infirmières a plus de 50 ans. Mais la reconnaissance de la formation infirmière au niveau de la licence universitaire (bac +3) n’a pas suffi. car le passage en catégorie A dite « sédentaire » signifie aussi perdre le bénéfice du gain d’une annuité comptant pour la retraite tous les 10 ans travaillés, au titre de la pénibilité du métier.

Selon Philippe Crépel de la CGT-Santé, le gouvernement « a plombé » la revalorisation du diplôme et du salaire de la profession avec la réforme des retraites. Nathalie Depoire, présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI) regrette un « télescopage » des deux réformes. Et elle souligne un autre facteur aggravant : les infirmières ayant élevé au moins trois enfants et ayant 15 ans d’ancienneté ont jusqu’au 30 juin, comme toutes les autres mères fonctionnaires, pour se décider à partir en touchant une retraite ou bien à perdre cet avantage.

Beaucoup vont être tentées de prendre leur retraite, alors qu’elles auront à peine la quarantaine et iront probablement travailler dans le privé, selon Mme Depoire. « Nous avons les plus vives inquiétudes sur la gestion du personnel pour cet été » dans les hôpitaux publics, assure-t-elle, quand Crépel précise de son côté que beaucoup de directeurs d’hôpitaux refusent déjà tout départ avant la fin de l’été.

source le républicain lorrain


La promotion 2010 de la faculté de pharmacie de l’université de Marseille ne s’appellera plus "Jacques Servier" mais "Claude Galien". Suite aux informations du quotidien La Provence, le conseil de gestion de la faculté, convoqué par le doyen Patrice Vanelle, a décidé de débaptiser officiellement cette section.

Cette promotion avait été baptisée en juin 2010. Avant de revenir sur ce choix, le doyen Patrice Vanelle, l’avait défendu parlant même d’une "chance" pour les étudiants : "Ce parrainage était tout à fait légitime. On a également une promotion baptisée "Pierre Potier", un grand nom de la pharmacie française qui a mis au point deux médicaments anti-cancéreux majeurs", expliquait-il dans une interview à l’AFP.

Mais l’association des victimes du Mediator et de l’Isoméride, comme le député Bapt, qui préside la commission parlementaire d’enquête sur le Médiator avaient parlé de "provocation" et de "scandale" et demandé à ce qu’un autre nom soit donné à la promotion. Le ministère de l’enseignement supérieur avait évoqué, de son côté, un "choix déplacé à posteriori".

Le nouveau nom trouvé est celui de Claude Galien, l’un des fondateurs de la pharmacie. Le serment des apothicaires datant de 1608 a d’ailleurs été rebaptisé en Serment de Galien au XXe siècle. Comme le serment d’Hippocrate, il édicte les devoirs professionnels du pharmacien. Ce serment est aujourd’hui encore prêté par les docteurs en pharmacie à la fin de leurs études.


Messieurs, regardez vos mains, elles vous diront vos chances de plaire à ces dames. Elles sont grandes, petites ? Qu’importe, la taille n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est celle des doigts entre eux. Car selon une étude publiée mercredi, plus l’annulaire d’un homme est long par rapport à son index, plus il a de chances de plaire aux femmes.

Déjà, d’autres études avaient montré que la différence de taille entre index et annulaire d’un homme, particulièrement à la main droite, était un indicateur fiable de la dose de testostérone à laquelle l’embryon avait été exposé. Ainsi, l’homme de Néandertal, disparu voici quelques 28.000 ans, aurait été un "chaud lapin" aux nombreuses partenaires sexuelles, si l’on en croit une étude publiée l’an dernier. La chercheuse était arrivée à cette conclusion en comparant la longueur d’index d’hommes modernes, de Néandertal et d’hominidés plus anciens.

Cette fois, dans la nouvelle étude parue dans une publication de l’académie des sciences britannique -British Royal Society’s Journal Biological Sciences-, plus de 80 étudiantes de 18 à 34 ans ont été invitées à évaluer la virilité et l’attrait de 49 hommes. "L’objectif était de comprendre ce qui rend un homme attirant" et si au moins certaines de ces caractéristiques "sont partiellement conditionnées par l’environnement du foetus", explique Camille Ferdenzi (Université de Genève) qui a conduit cette recherche.

Attirance et symétrie du visage

Lors de tests visuels, à partir de photos des 49 hommes d’âge similaire, les résultats ont été sans ambiguïté : "Plus l’annulaire était long par rapport à l’index - signe d’une plus grande exposition à la testostérone- plus le visage était jugé attractif", a souligné la chercheuse par téléphone. "Nous avons aussi découvert qu’attirance et symétrie du visage sont très fortement corrélées", a-t-elle précisé à l’AFP. De telles préférences auraient pu, au cours du long processus d’évolution de l’espèce humaine, pousser les femmes à accroître leurs chances de reproduction en choisissant les partenaires les plus virils.

Une nuance de taille cette fois-ci, les hommes jugés les plus attirants n’ont pas été forcément classés comme les plus "masculins" par les femmes invitées à se prononcer. Par ailleurs, lors de tests portant sur les odeurs corporelles ou le timbre de voix, les hommes préférés par les étudiantes ne correspondaient pas à ceux ayant l’annulaire le plus long. Ce qui devrait consoler le propriétaire de la main sur la photo.

D’après la chercheuse, la voix et l’odeur correspondraient davantage à des fluctuations des niveaux de testostérone des hommes adultes plutôt qu’à l’exposition à cette hormone durant la vie embryonnaire. Au delà de critères d’attirance sexuelle, le rapport de taille entre annulaire et index peut s’avérer un bon indicateur du risque de cancer de la prostate, selon une étude publiée en décembre qui s’appuyait elle aussi sur l’importance de l’exposition précoce à la testostérone.

source LCI

Camille Ferdenzi et coll. : Digit ratio (2D:4D) predicts facial, but not voice or body odour, attractiveness in men. British Royal Society’s Journal Biological Sciences, Received March 11, 2011, accepted April 1, 2011.

http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/early/2011/04/19/rspb.2011.0544.short?rss=1


Pour faire écho à une information ci-dessus.

En raison de l’agression récurrente de professionnels de santé par des patients ou par les membres de la famille de ces patients, les ministères de la Santé, de la Justice et de l’Intérieur ont signé avec les représentants des professions de santé un protocole destiné à garantir leur sécurité dans l’exercice de leur profession, au moyen d’une "boîte à outils adaptée aux réalités du terrain".

Le protocole national pour la sécurité des professions de santé permet de développer, au cas par cas, des solutions sur-mesure pour chaque type de situation. Il fera l’objet d’une déclinaison territoriale en liaison étroite avec les délégations territoriales des agences régionales de santé, les relais professionnels, les préfets, les forces de sécurité et les procureurs.

En outre, des interlocuteurs dédiés aux professions de santé seront désignés au sein des différents commissariats de police et brigades de gendarmerie.

Parallèlement, le ministre de l’intérieur Claude Guéant, a annoncé qu’un guide pratique serait diffusé dès le mois de mai prochain afin de donner aux professionnels de santé les bons réflexes pour améliorer la sécurité de leur cabinet, de leurs déplacements ou de leurs visites à domicile.

Les mesures recensées dans le protocole national visent à améliorer très concrètement et très rapidement la sécurité des professionnels de santé, grâce à :

* la possibilité de faire réaliser des diagnostics de sécurité par les spécialistes de la police ou de la gendarmerie afin de sécuriser leur environnement de travail ;

* la mise en place de procédures d’alerte spécifiques simples comme la mise en place de numéro dédié, ou plus complexes comme le développement, en cours d’expérimentation, de boîtiers électroniques d’alerte permettant la géo-localisation ;

* l’incitation des élus locaux à développer leur système de vidéo-protection de manière à couvrir, autant que possible, les abords des cabinets médicaux et paramédicaux ou des pharmacies.

La signature du protocole national pour la protection des professions de santé devrait permettre d’améliorer concrètement et rapidement les conditions de travail des professionnels de santé.

protocole national pour la sécurité des professions de santé

Source : Ministère de l’Intérieur et Net-iris

AB