Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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Chantons sous l’appui

Comment faire chanter un IADE ?

Très simple :

 pas la peine de lui faire croire que sans assignation sans accusé de reception il est en faute.

 pas la peine que son cadre prétende que les préavis des centrales CGT ou SUD sont illégaux et que seul ceux du SNIA sont valables.

 pas la peine de le harceler chez lui au téléphone pour lui dire qu’il doit être contacté d’urgence par le bureau du personnel par une adjointe administrative qui s’occupe d’ordinaire du gestemps et sert à cette occasion de rabatteur de IADE évaporés dans la nature, sur ordre de sa chef de service.

 pas la peine de lui faire croire la recevabilité légale d’un message téléphoné

 pas la peine de lui faire croire que des patients vont mourir parce qu’ils ne sont pas opérés en urgence, car les IADE, n’ont pas le pouvoir médical de décider de ce qui est urgent ou pas !

Il suffit de lui donner un ministre de tutelle, muette à ses appels, à ses demandes de rendez-vous (tout le monde n’a pas la chance d’être Thierry Henry ou Sebastien Chabal), qui ne connait rien à sa profession (le coup des biologistes en SSPI) et de lui opposer à ce dangereux activiste du fond des blocs et des SMUR, un service d’ordre policier qui n’est même pas mis en place dans les cités de non-droit.

Alors, il prend la plume, et se met à chanter.

Comme un chant du cygne.

Si la parole peut monter à l’oreille sourde de notre ministre, la vidéo aura atteint son objectif.

C’est le principe du IADE.
On lui ferme la porte, il passe par la fenêtre.

AB