Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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Après l’inflammation (ou l’explosion, l’enquête n’a pas encore permis d’élucider ce point) liée à l’ouverture d’une bonbonne d’oxygène dans le service de neurologie de l’hôpital de Laennec de Creil, qui a tué un patient et brûlé au second degré un médecin et un infirmier, on s’interroge sur l’état de la sécurité incendie dans les établissements hospitaliers français.

En 2002, une situation très inquiétante avait été décrite par les directeurs de CHU qui assuraient que 60 % des établissements n’étaient pas aux normes en la matière sur 25 à 75 % de leurs surfaces.

Deux ans plus tard, de nouvelles réglementations s’étaient imposées aux hôpitaux de plus de 100 lits (arrêté du 10 décembre 2004, publié au Journal Officiel du 22 janvier 2005).

Ceci s’accompagna d’une enquête qui mit à jour que dans 13 % des établissements la situation n’était pas conforme aux règles en vigueur.

Face à cette situation, le ministre de la Santé Xavier Bertrand avait indiqué en 2007, à l’heure de présenter le plan hôpital 2012 que l’un des objectifs de ce programme était de rénover la sécurité incendie des établissements. L’accent devra en la matière être également mis sur les petits établissements.

Une enquête réalisée par la Société Hospitalière d’Assurances Mutuelles (SHAM) dans plusieurs établissements de moins de 100 lits a révélé que seuls 60 % sont complètement conformes à la réglementation en vigueur. Par ailleurs, l’étude dont les résultats ont été récemment publiés a indiqué que 15 % de ces petites structures ne forment pas régulièrement leur personnel à la sécurité incendie.

En revanche, le ministère de la Santé a démenti les informations de presse faisant état du lancement d’une alerte nationale dans tous les hôpitaux du pays pour avertir du danger potentiel que représenteraient ces bonbonnes.

AB

source JIM/ nouvelobs.com