L’ONI a lancé la procédure de vote, qui se déroule étrangement à l’envers, le national passant devant le régional et le départemental.
Admettons, nous n’en sommes plus à une bizarrerie près concernant l’ONI.
Étonnons-nous toutefois que sur le site ordinal, aucune information ne soit disponible concernant ces élections. Ou plutôt qu’elle ait été supprimée initialement.
Cependant, quand on veut chercher, on finit par trouver. Et on a donc les informations que l’on ne devrait normalement pas trouver armé d’une boussole et de provisions de survie digne d’un campement sur l’Everest.
Étonnons-nous encore sur le fait qu’aucune liste des candidats officiellement déclarés ne soit disponible sur le site de l’ONI.
Étonnons-nous toujours sur le fait que l’ONI se gargarise de valeurs déontologique sur la transparence, alors qu’il ne s’applique pas ce principe à lui-même sur les élections, étrangement obscures.
Démocratie quand tu nous tiens.
Oserons-nous encore nous étonner que son code de la même déontologie ne soit toujours pas promulgué sous forme de décret, alors qu’il a été rédigé il y a maintenant plus de 3 ans. Le Conseil national de l’ordre des infirmiers (CNOI) ayant mandaté son président, Didier Borniche pour déposer un recours devant le Conseil d’État afin de demander la promulgation dudit code qui semble bien avoir été oublié au fond d’un tiroir !
Ainsi un courrier adressé au mois de juillet dernier par l’Ordre au premier ministre demandant la promulgation est resté lettre morte.
On a le lobbying que l’on peut...
Interrogé à ce sujet au début du mois par Infirmière Magazine, la ministre de la Santé avait fait part de ses réserves quant à l’ordre et à son code. « Il n’y avait pas d’ordre infirmier jusqu’à il y a quelques années et les infirmiers respectaient les règles de déontologie », avait-elle déclaré tout en exprimant son scepticisme sur l’utilité d’une instance ordinale pour les infirmiers.
Inutile de dire que ce n’est pas gagné pour l’ONI et ses affidés.
Sauf à se faire réélire dans un fauteuil, dans la plus pure transparence abyssale, de cette transparence qui est au gouvernail depuis la création de cet ordre seulement voulu par 13,73 %.
On avait déjà vu l’ordre au bord du gouffre, cette fois, cela ressemble bien au titONIc.
Fluctuat et mergitur. (d’autre aurait dit merditur).
AB