Petit score (600 selon la police, 1000 selon les organisateurs, on se demande quand on harmonisera les comptes dans ce pays ?) des professionnels et étudiants qui ont défilé hier à Paris avant d’être reçus au ministère.

Les représentants de la profession semblent étonnamment satisfait, car ils ont été assurés que la réforme concernant la formation des infirmières était à l’agenda du gouvernement. (la belle affaire, rien ne dit qu’elle se fera !)

Une réunion est prévue avant le 15 juillet qui "pourrait" être l’occasion de signer une lettre de cadrage.
Le ministère veut aborder les revalorisations salariales après les discussions sur le niveau licence.

Le ministère de la Santé qui a dans ses rangs quelques conseillers capables de compter sur leurs doigts, sait que l’octroi du LMD aura l’obligation d’une revalorisation des salaires afin qu’ils correspondent au niveau d’études respectif.

À cet effet le ministère de la Santé a évoqué la difficulté de prendre en considération l’ensemble de ces retombées.

Le directeur de cabinet de Roselyne Bachelot, Georges-François Leclerc, le conseiller technique, Yann Bubien et Guy Boudet, chef du bureau professions paramédicales, statuts et personnels hospitaliers de la direction de l’hospitalisation et des soins (DHOS) ont clairement indiqué que ce dossier concernait plusieurs ministères :

– la santé,
– l’enseignement supérieur
– le budget
– la fonction publique

À l’issue de la rencontre, le ministère, dans un communiqué, a bien insisté sur la dimension financière : une étude commune au ministère de la santé et au ministère de l’enseignement supérieur est d’ores et déjà en cours quant à la faisabilité d’une telle mesure et ses conséquences tant professionnelles que financières.

La confiance semble donc excessive ou naïve de la part des représentants de la profession.

AB