Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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2011 année de bronze, 2012 année de la loose ?

Que dire de cette année, faisant suite à celle, porteuse d’espoir et de tant de déconvenue ?

 Qu’est devenu notre mouvement, notre volonté d’union ?

Dilués dans une joute verbale sur des forums où les aigreurs d’estomac remontent à la surface, jusqu’à la nausée.

 Que devient l’union des professionnels de l’anesthésie sous la forme prometteuse du GPAR ?

Un site vide et des principes de façade.

 Que devient la profession à l’horizon 2012 (année de la loose ?) où le LMD va faire se côtoyer à terme des "masterisés" et des "masterisables".
Avons-nous la qualification requise pour encadrer cette "élite" ?

 Comment va se faire le choix de la catégorie A active ou A passive , aberration incroyable, permettant de dire que les gardes, les astreintes, le temps passé au chevet du patient durant les jours de semaine, les weekend, les nuits, les jours fériés, ne sont au bout du compte pas retenus comme du travail actif !

2011, année de bronze, pesante et lourde pour beaucoup. Sur fond de crise financière, et de décision gestionnaire d’ARS peu au courant des problématiques de la santé publique.

La santé n’a pas l’airain solide. elle s’étain peu à peu emportant du plomb sous son aile.

La lettre au père Noël confine à l’utopie. Nos souhaits ne passeraient pas par la cheminée.

Certains ont eu la plume amère envers des déconfitures personnelles. Ils ont fait la constatation de ce que l’on nomme la Loi d’airain de l’oligarchie

Les syndicats sont un peu à la croisée des chemins.
 une tentative d’ouverture et de transparence qu’il faut encourager.
 une cagnotte dont nous n’avons toujours pas la destinée clairement affichée.
 une intersyndicale peu dynamique.
 des élections professionnelles favorisant nettement un acteur connu, mais pour quelles avancées ?

2012 doit nous porter à beaucoup de vigilance. la tentative à peine voilée de vouloir faire des économies par tous les moyens possibles voire autre, l’article 51 (le pastis de Bachelot), le LMD, les écoles de formation IADE vides, des lits vides, des livides.

Et l’apogée de l’élection présidentielle, toujours porteuse de changement et d’espoir pour finir en déception car les solutions de discours se heurtent aux réalités du quotidien.

Il nous appartient de faire corps. Celui qui est sans aucun doute le plus uni et réactif de la profession infirmière dans son ensemble.

Et il faut certainement que nos collègues médecins, ainsi que nous mêmes, arrêtions de nous défier de l’autre.

Chacun son rôle, chacun son devoir. En complémentarité, en pleine et entière collaboration, pas en opposition.

Bon courage à ceux qui passeront les fêtes dans les services au lieu d’être près de leur famille. Il y a peu de services publics qui assurent une présence permanente sans sourciller.

Cela ne fait pas notre gloire, mais nous pouvons sans doute en être fiers.

Joyeuses fêtes à tous.

AB