450 000 infirmiers, émoi émoi émoi !
L’ONI, toujours en souffrance, cherche par tous les moyens à récupérer l’argent qui lui fait défaut.
Fini l’heure de la folie des grandeurs, place à la restriction tous azimut. On mutualise les locaux départementaux avec le régional (ce qui laisse à penser qu’un échelon était manifestement de trop).
On tente de réaliser les économies qu’il aurait fallut faire dès le départ.
La présidence a bien du mal à convaincre, et les rats quittent le navire.
Certains CDOI affichant même ouvertement la guerre avec le national en refusant de céder les locaux qu’ils occupent, arguant du fait qu’il faudrait faire 200 km pour aller siéger au conseil pour certains élus.
Certains ironisent en proposant au CNOI parisien, de siéger en Auvergne, centre de la France et bientôt à 2 heures de Paris par la grâce du TGV.
Le CDOI 50 au bord de l’implosion, temporise une dernière fois.
Une demande de dépôt de plainte contre les infirmiers récalcitrants et réfractaires est à l’ordre du jour, histoire d’améliorer l’ambiance et d’instaurer un climat de franche et cordiale entente entre un Ordre qui n’arrive pas à convaincre et des professionnels qui refusent en masse la structure privée.
Pas très gentleman mais plutôt cambrioleur comme méthode.
Depuis la loi de 2006, il est 5 ans, la profession s’éveille du tronc dont fait les arbres. Elle résiste au vent ordinal dans sa grande majorité. Certains plient, d’autres ne rompent pas.
Les établissements sont mis en demeure par lettre, de communiquer le listing des infirmiers afin de faire la chasse à ceux qui exerceraient en toute illégalité malgré le Diplôme conféré par l’État français et qui auraient des cactus dans leur portefeuille.
Pas sûr que les hôpitaux, en souffrance de personnel soignant, acceptent de se séparer de leurs infirmières, au profit d’une structure bien mal en point.
Charité bien ordonnée... Et moi et moi et moi.
Il est rappeler que la cotisation ne peut être demandée qu’une fois un numéro d’inscription établit. Elle ne peut être concomitante.
La bataille duraille est commencée. La locomotive ONI en a appelé au chef de gare afin de l’aider dans sa mission.
On nous cache tout on nous dit rien.
L’ONI reste discret sur ses chiffres. Vocation du secret, alors qu’il se veut le trait d’union avec la profession, il cache en réalité la faillite du système.
Même les partisans fuient. C’est dire.
Le fond de l’air effraie.
Or voici les tableaux des derniers inscrits, département par département.
J’en ai rêvé l’ONI l’a fait.
Finalement, l’ONI n’est pas si grand que ça. C’est même à l’heure actuelle mini mini mini.
AB