Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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Les deux tours

Dijon fut un édifice qui fit date dans la profession. Enfin mature, la profession pouvait envisager suite à ce premier tour, une véritable unité.

Las, déjà les dissensions se faisaient jour entre les collectifs et les syndicats, entre les syndicats et pour clôturer le chapitre, entre IADE.

La défection du SNIA de nos collègues est symptomatique de ce qui se passe dans la "famille" IADE.

Rien ne nous aura été épargné.

Lutte d’influence, de pouvoir, tirage de couverture, coup fourré, coup de téléphone dans le dos, réunion au ministère en solo, équipe syndicale appelant à la grève et n’étant pas gréviste, membre de syndicat professionnel parcourant les lieux de la grève en civil sans craindre ainsi les chevauchées sauvages des CRS ou des gendarmes, désolidarisation d’un mouvement de grève national puis raccrochage de wagon comme au bon vieux temps, message d’un IADE communiquant logiquement des résultats jugés bons pour sa centrale syndicale, maladresse de la part de l’auteur de ces lignes qui publia ce compte-rendu ici-même qui mis le feu aux poudres, naïveté des jeunes IADE découvrant qu’un meneur syndical doit aussi rendre des comptes à sa "hiérarchie", phrases assassines, jugement à l’emporte-pièce, coup bas, déballage de vie privée, guerre des régions, règlement de compte sur forum ...

Le tout pour se finir par un échec cuisant du second raout IADE, cette 2e AG nationale Rouennaise avortée, ce deuxième tour qui aurait dressé un chapiteau sur l’édifice pour enfin le coiffer de son unité.

Cela rappelle les années 2000-2001, où la division et l’ostracisme entre syndicats et le collectif national, entrainèrent le départ d’un syndicat dit professionnel en pleine période de grève.

L’Histoire est un éternel recommencement. Il est à craindre toutefois, que tant d’énergie et d’idéalisme ne se soient fracassés les ailes contre le dur béton de la réalité. Et les IADE carbonisés de leur espérances déçues, ne joueront plus aux kamikazes devant le ministère, de sitôt.

La tour IADE est une tour de Babel.

Elle n’est pas prête d’être édifiée.

Nous nous sommes nous mêmes crashés contre notre édifice creux et vide de tout occupant. La tour IADE prend feu et va s’écrouler.
Comment pourrons-nous réunir à nouveau autant de IADE devant ce piètre spectacle ?

Il est possible qu’un autre mouvement IADE éclora d’ici 10 ans, si nous sommes toujours là.

Personnellement je passerai mon tour.

AB