Les pauses cigarettes coûteraient de 2500 à 5000 euros par an.
C’est ce qui ressort d’une enquête du magazine capital, qui explique le coût ainsi :

– une pause dure 10 minutes en moyenne. Elle se répète 5 fois par jour. Soit pratiquement une heure de "non productivité". Cette pause peut même aller jusqu’à 80 minutes par jour, pour un gros fumeur.

Au bout d’une semaine, d’un mois, d’un an, cela représente un coût non négligeable par salarié fumeur.

Les fumeurs ont 2 jours d’absence de plus que les non-fumeurs, en moyenne, sur une année, pour raison de santé. Ils auraient aussi plus d’accident de la route.

Les non-fumeurs restent eux, les perdants de l’enquête, car leur pause ne dure pas autant ni ne se répète aussi souvent.

Les entreprises n’apprécient que peu, l’image que représente un petit attroupement de fumeurs (et fumeuses) au pied de l’immeuble.

Il y a donc des cures de désintoxication qui sont proposées aux fumeurs, qui pour y assister, doivent donc ....s’absenter !
Laissant encore les non-fumeurs travailler et produire plus, pour le même salaire.

Et si les non-fumeurs demandaient une prime de productivité ?
Cela inciteraient les fumeurs à raccrocher le briquet.

Bien entendu, cela touche l’hôpital, et le bloc opératoire. Il n’est pas rare de passer devant des portes d’escalier à l’odeur tabagique. Les médecins, IADE, internes, IDE, cadres peuvent être tracés à l’odeur.

Enfin, certain(e)s, n’hésitent pas à demander aux collègues non-fumeurs, de les remplacer en salle, pendant qu’ils vont prendre 10 minutes de pause, avant d’aller manger, puis de fumer une cigarette post-prandiale, puis de rentrer au bloc vers 14 h 55, avant de partir à 15 heures car la journée est finie.

Quoi ça sent le vécu ?

AB