Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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ONI : this is the end

This is the end

  • This is the end
  • Beautiful friend
  • This is the end
  • My only friend, the end
  • Of our elaborate plans, the end
  • Of everything that stands, the end
  • No safety or surprise, the end
  • I’ll never look into your eyes...again
  • Can you picture what will be
  • So limitless and free
  • Desperately in need...of some...stranger’s hand
  • In a...desperate land ?

Une réunion a eu lieu le 27 avril 2011. Un avocat, mandataire, nommé pour gérer les affaires entre l’ONI, la BRED et le ministère aurait annoncé aux élus nationaux qu’ils étaient collectivement responsables de la dette, à titre personnel à hauteur de 1/52ème, soit 200 000 euros chacun.

Cette annonce aurait fait l’effet d’un électrochoc sur la présidente Dominique Le Boeuf, qui entrevoit peut-être de possibles procédures judiciaires en vue de récupérer les fonds bancaires. Et si la BRED s’attaque à ses biens personnels pour rembourser sa quote-part, on entrevoit les conséquences funestes.

Les autres membres n’auraient pas dérivé du principe que les rats quittent le navire lorsqu’il prend l’eau, et certains se seraient retournés contre mme Le Boeuf.

En avril, l’ONI ne change pas d’épaule son fusil.

Ceci n’est pas un proverbe mais la continuité d’action de l’ONI. Car malgré les abysses financières, l’ONI continue ses dépenses et ce jusqu’au début avril, par la nomination d’un directeur informatique.
Mme Virginie Lanlo, directrice de communication, a eu elle, un adjoint, nommé lui le 17 janvier.

La BRED a envoyé une lettre explicative, au mois de mars.

L’ONI a tablé sur la présence et donc la cotisation de 400 000 IDE.

Les chiffres sont plus que parlant : 88 240 inscrits au 29 mars 2011. De ce fait, la BRED ne fut pas présente à la réunion du 19 avril dernier.

Ceci est fort regrettable, car elle y aurait appris que l’ordre n’a toujours pas élu ses représentants du personnel, et que ceci doit être fait avant son plan social.

Car plan social il devrait y avoir. Cela semble quasi inéluctable, en dehors d’un sauvetage de dernière minute, dont on ne sait pas d’où il pourrait venir.

Après la démission le 27 avril, du président du CDOI 65 (Hautes Pyrénées) dans une missive de 3 pages, rappelant la vision étriquée, bornée et narcissique des dirigeants nationaux, c’est au tour du président du CROI Midi Pyrénées, Mr Christophe Bouchet, qui au soir de la réunion tenue le 19 avril, a décidé de rendre les clés des locaux du siège régional, en ayant cependant un préavis de 6 mois, et donc un loyer à honorer en rapport. Le tout étant acté par un procès-verbal en date du 20 avril 2011.

Les élections devaient se tenir en avril, mais elles ne sont plus budgétisées. Le conseil national évoque la fin de l’année.

A minuit la moitié des élus départementaux n’aura plus de mandat. Par conséquent, les CROi et CNOI ne seront plus valables, aux yeux de la Loi.

Le mandat de madame la présidente, Le Boeuf, expirant à partir du 30 Avril.

Ironie de l’histoire :

Alors que les élections devant renouveler la moitié des conseillers ordinaux n’ont pu se tenir en avril, il en découle que :

Au 1er mai 2011

 La moitié des élus est sans mandat.
 Le CNOI et les CROI n’ont à priori aucune validité.

Donc les décisions de l’ONI quelles qu’elles soient, peuvent être désignées comme nulle et non avenue, voire illégale.

Alors que l’ONI agissait brutalement pour ramener dans le droit chemin les 85 % de professionnels rétifs, et déclarés illégaux, les dirigeants de l’ONI et des conseils régionaux et départementaux, se retrouvent eux aussi dans la plus parfaite illégalité.

Tel est pris qui croyait prendre.

AB