Le budget 2011-2012 ci-dessous fait état d’une coupe franche dans les comptes de l’ONI.
On cherche à se refaire une probité face à l’armateur du navire qui a mal au porte-monnaie, organe vital chez cet animal, qu’est une banque, la BRED.
Marcher dans la BRED, du pied droit de l’UMP, n’a pas conjuré l’adage. Le ministère de la santé, était pourtant favorable à l’instrument ordinal fortement soutenu par l’ancien agent d’assurance, Xavier Bertrand. Mais l’entrée des infirmiers dans l’ONI et ses listes d’inscriptions, est plus difficile que d’entrer au Grand Orient de France semble t-il.
Qu’à cela ne tienne. Le gouvernement ne va pas s’aliéner plus de 400 000 voix, à l’approche de l’élection majeure du pays. Il va donc laisser couler le navire en rade, et accusera le commandant de bord d’avoir fait une mauvaise manœuvre, voire une mauvaise route.
Le 19 avril, la réunion qui sent le sapin dont on fait des galères, réunira la commission de l’Ordre et la banquière qui a clos la ligne de crédit devant le quai vide de marchandises promis par les explorateurs des terres infirmières.
Tout ceci dans une ambiance de mutinerie entre CDOI 75 et de soutien du CDOI 90.
Le vaisseau amiral prend l’eau. La voie ouverte dans ses cales, le précipite vers les abimes et drosse le navire vers les brisants.
Actuellement prisonnier des glaces du refus de la profession, le commandant n’aura t-il plus que le sabordage comme ultime solution ?
OH ! combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis !
Combien ont disparu, dure et triste fortune !
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Sous l’aveugle océan à jamais enfouis !
Combien de patrons morts avec leurs équipages !
L’ouragan de leur vie a pris toutes les pages,
Et d’un souffle il a tout dispersé sur les flots !
Nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée.
Chaque vague en passant d’un butin s’est chargée ;
L’une a saisi l’esquif, l’autre les matelots !
Victor Hugo Oceano Nox
PS : N’étant affilié à aucun syndicat, je diffuse donc librement ce qui me semble pertinent pour l’information de tous. Et honnit soit qui mal y pense.
Je suis détenteur de tous les documents avancés dans la newsletter du syndicat Resilience (mails, compte-rendus de réunion, budgets...). Mais pour des raisons de confidentialité, je me suis engagé à n’en diffuser qu’une partie qui ne porte pas préjudice et à n’en pas dévoiler la source.
Pour une fois.
AB