Compte rendu :

JEPU 2011 : Session professionnelle du samedi 19/03

– 1ère Partie :

Brigitte Bouquet, rapporteure général de la Commission Nationale des Certifications Professionnelles (CNCP) et qui par ailleurs travaille à l’évolution de la directive 2005-36 relative à la reconnaissance des certifications professionnelles.

Rappel du contexte et histoire du processus de Bologne et sa mise en application en Europe.

2 objectifs :

*Harmonisation des niveaux de diplômes

*Rapprochement des universités et du monde du travail.

Constat : la France est extrêmement en retard sur ce dernier point.

Question de M-Ange Saget :

À partir du moment ou le grade de master sera adossé au DEIA, tous les titulaires du diplômes se situeront-ils au niveau I de la nomenclature/répertoire national de la certification professionnelle (RNCP), soit bac +5.

La réponse fut POSITIVE !
(Ex TOUTES les infirmières DE (Le « stock »des IDE) sont dorénavant au niveau II puisque la Licence est adossée au DEI soit Bac+3)

Notre « Métier »sera reconnu au niveau bac +5, c’est donc une bonne nouvelle que cette rencontre a pu faire émerger.

– Deuxième Partie :

Danie Boudiguet, directrice de l’école de Lille, membre du CEEIADE,
Historique des programmes de formation, gouvernance, partie théorique et stages cliniques, comparatif des différents arrêtés de formation d’infirmier anesthésiste depuis 1970.

Dans la proposition du CEEIADE / SNIA pour la réunion du 22 Mars prochain à la DGOS, la part théorique passerait de 700 heures à 910 heures (et non pas 1400 heures comme certains ont cru le comprendre), les stages de SSPI disparaitraient et seraient saupoudrés dans chaque stage de spécialité chirurgicale, le stage à l’EFS disparaitrait…)

Nouveaux apports :

Reconnaissance du raisonnement clinique de l’IADE
Prescriptions limitées des médicaments concourant à l’anesthésie (reconnaissance de ce que nous faisons tous les jours pour la conduite de l’anesthésie, adaptation des posologies)
Augmentation des apports en anat phy biophysique biochimie pharmacologie
Statistiques/Recherche clinique
Langue vivante, informatique
…

– 3ème partie :

Marie-Ange Saget (SNIA)

Présentation « Universitariser les professions de santé ou professionnaliser les formations universitaires ?

Paradoxe :Les formations professionnelles supérieures cherchent une place à l’université et les formations universitaires s’orientent vers la professionnalisation de leurs filières.

Le diplôme d’Etat est un diplôme d’exercice : Délivrance aux titulaires d’un diplôme d’Etat relevant du domaine de la santé, d’un grade équivalent au titre universitaire.

La CNCP (Commission Nationale des Certifications Professionnelles) stipule que :
« À terme, toutes les formations devront être inscrites au Répertoire National de Certification Professionnelles (…) chaque nouvelle demande de création de licence … ou de master devra désormais être déclinée en termes de compétences acquises par l’étudiant. »

« une certification professionnelle enregistrée au RNCP atteste d’une “qualification” c’est-à-dire de capacités à réaliser des activités professionnelles dans le cadre de plusieurs situations de travail, à des degrés de responsabilités définis dans un “référentiel”  »

Le Grade universitaire permet de garder le D.E.I.A, diplôme d’exercice : c’est ce qui a été mis en place pour les diplômes d’architectes ou d’ingénieur…

Simon Taland

Membre SNIA

§§§

NB

Attention ! Rectificatif, ce matin lors de la réunion, les 2 ministères (MESR et santé dgos) ont contredit les dires de la rapporteure du Cncp, une date sera apposée au RNCP lors de la reconnaissance de grade Master au DEIA ce qui ne donnera pas la reconnaissance bac +5 au stock, mais ne concernera que les personnes formées après cette date !.

– 1ere réunion
– 2eme réunion
– 3eme réunion

En parallèle à ceci, nos amis d’auvergn’IA nous propose de lire une réaction sur le rapport Hénart

AB