Métamorphose

« Oublier l’hôpital ne serait pas une erreur, ce serait une faute » Xavier Bertrand et Nora Berra
détaillent leur feuille de route pour 2011. Ils abordent l’affaire du Mediator et le rapport de l’IGAS. Pour
le ministre il s’agit de « rebâtir un nouveau système sanitaire  », de mettre en œuvre une indemnisation
pour les malades et de restructurer l’Afssaps. En ce qui concerne les hôpitaux, Nora Berra réfute le
mot «  rigueur » et parle « d’une meilleure gestion des moyens qui sont alloués chaque année ». Il n’y
aura pas de fermeture d’hôpitaux mais « certains (…) devront certainement se reconvertir  ».

source : Décision Santé

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Just do it

Le Pr. Rémi Gagnayre, pionnier de l’éducation
thérapeutique du patient fait le point sur ce concept. Pour lui, la loi HPST installe l’ETP et lui « procure une
reconnaissance, une visibilité ». Il souhaite que les laboratoires pharmaceutiques puissent entrer dans
des programmes de financement car cette industrie « a compris depuis longtemps l’intérêt de financer
des programmes d’ETP ». En cette période de crise économique, il voit l’ETP comme « un signal parmi
d’autres d’une nécessaire réorganisation » de l’hôpital.

source : Décision Santé

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La différence du similaire

Les biosimilaires, dont le coût annoncé est plus bas que celui
des produits biologiques de référence, suscitent des interrogations sur leur sécurité d’usage en
pratique. La prudence est de mise, car « ils constituent une prise de risque supplémentaire en termes
de tolérance ; l’information fournie par certains fabricants dans le plan de gestion des risques n’est
pas toujours suffisante », , précise Vincent Launay-Vacher, pharmacien clinicien au service de
néphrologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP).

source :Décision Santé

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Chambourcy oh non !

Le projet de futur hôpital à Chambourcy enterré – Claude Evin, le président de l’ARS, a annoncé
hier que la construction d’un nouvel hôpital à Chambourcy ne se fera pas. En cause la situation
financière de l’actuel établissement. Frédérik Bernard, maire PS de Poissy s’est dit favorable à cette
idée, préférant une rénovation complète du site de Poissy. Pierre Morange, député-maire UMP de
Chambourcy est quant à lui révolté par cette décision.

source Le Parisien

Santé publique

Hubert Allemand devrait diriger l’Afssaps. Ce médecin-conseil national de l’assurance-maladie devrait redorer la
crédibilité de l’agence, épinglée par l’IGAS pour son rôle clef dans l’affaire du Mediator, car il avait
alerté dès 1998 sur les dangers de ce médicament. L’Afssaps publie la liste des 77 médicaments à surveiller

source Les Echos

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Parle à ma main

L’Afssaps peut-elle encore revendiquer son
indépendance vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques quand, sur ses 1 377 experts, 988 (72%)
déclarent officiellement des liens directs avec ces entreprises ? 28 des 30 membres de la
Commission d’autorisation de mise sur le marché entretiennent des liens financiers avec l’industrie pharmaceutique. Pour le Pr Philippe Even, président de l’institut Necker, les expertises que ces
spécialistes réalisent pour les laboratoires peuvent être payées « jusqu’à 100 000 € ». Il préconise
pour mettre fin à ce système de recruter les experts exclusivement dans le secteur public et de
permettre à des associations de patients d’être représentées lors des commissions. Le système de
santé est à nouveau mis à mal par l’isotrétinoïne, initialement connue sous la marque Roaccutane, un
médicament anti-acné accusé d’entraîner dépressions et suicides.

source France Soir

NDLR Aux USA, les experts auprès des laboratoires américains perçoivent jusqu’à 6 millions de dollars. Les données sont diffusées sur le web.

Sniff test

Des urologues français ont pu confirmer des cancers de
la prostate en faisant appel à un chien spécifiquement dressé pour identifier les composés organiques
volatils de la tumeur dans l’urine des patients. L’animal obtenant plus de 90% de bons résultats, ce
travail reflète bien l’existence d’une signature odoriférante du cancer de la prostate.

source Le Quotidien du médecin

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AP-HP : la quadrature du cercle

France 3 réalise un reportage consacré aux réorganisations en cours à l’AP-HP. Mireille Faugère, directrice générale,
souligne que tous les CHU de France ont reçu une feuille de route les obligeant à équilibrer leurs
comptes en 2011, qui ne sera donc pas une année facile. Elle compte se battre pour améliorer
l’activité en réorganisant les soins, et souligne que « diminuer les emplois n’est pas un objectif en
soi  ». France 3 présente plusieurs exemples de modernisations récentes à l’hôpital Cochin (AP-HP) :
le Pr Bernard Weill, chef de pôle biologie pharmacie pathologie décrit le nouveau bâtiment réunissant
les activités de biologie et pharmacie, dont les équipements permettent d’assurer rapidement un grand
volume d’activités organisées et sécurisées ; le Pr Dominique Cabrol, chef du service de gynécologie-
obstétrique, présente les avantages fonctionnels de la nouvelle maternité de Port Royal réunissant les
activités de Cochin et Saint-Vincent de Paul sous un même toit ; le Pr Antoine Brézin, quant à lui chef
du service d’ophtalmologie, explique comment l’organisation de son service a permis d’améliorer en
qualité et en volume, la prise en charge des patients en ambulatoire , estimant que « l’hôpital public
doit garder l’intégralité de ses missions, y compris la chirurgie programmée  ». Le scepticisme est du
côté du Pr André Grimaldi, du Mouvement de défense de l’hôpital public, qui estime notamment que
le système de financement des hôpitaux induit un déficit programmé. L’inquiétude est palpable chez
certains médecins, soignants, techniciens ou représentants syndicaux, qui craignent avant tout les
conséquences de ces réorganisations sur les effectifs et les relations humaines, à l’image de Maryse
Dantin (CGT Cochin), ou de Patricia Millot, technicienne de laboratoire. Pour le Pr Pierre Coriat,
président de la Commission médicale d’établissement « l’hôpital doit être un centre d’excellence, avec
des plateaux techniques de haut niveau, et ne doit plus être un centre d’hébergement de longue durée
lorsque cela n’est pas nécessaire », et il faut « réfléchir à la modernisation de l’offre de soins qui
diminue l’hospitalisation classique, tout en gardant la pertinence médicale de chacun des hôpitaux de
l’AP-HP »

source France 3

AB