Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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Ground zéro ?

Dijon organise la prochaine assemblée nationale de IADE qui se tiendra le 11 septembre 2010.

Outre le fait qu’il faudrait pour les organisateurs, préciser un peu mieux l’adresse, tous ne connaissant pas forcément la ville de la côte d’or, on peut se demander sur quoi va déboucher cette initiative que je salue par ailleurs et à laquelle je souscris sans réserve.

Pour autant, si cela doit aboutir à une énième marche colorée vers les barrières et les CRS du ministère, pour en repartir déçus, amers et le cœur lourd, il faudra bien que le langage IADE change et s’endurcisse.

Car l’heure des politesses à la "Kouchner" doit cesser.
Il est vain maintenant de nous couvrir de ces oripeaux usés et rabâchés de "gens d’amour et de tendresse", propre à nous endormir et à nous inviter à retourner dans nos services sans rien casser ni provoquer de débordements.

Ces débordements tellement craint, doivent être la règle qui prévaut sur toute discussion préalable, puisqu’on ne nous écoute pas, qu’on ne l’a jamais fait et qu’on ne le fera sans doute jamais.

Les débordements ne sont pas synonymes de violences. Ils veulent dire coups d’éclats, actions fulgurantes, innovations, pressions répétées sur notre cible privilégiée, sites multiples où nous manifester par diverses façons.
Nous l’avons déjà fait de manière remarquable.
Intensifions cette voie, qui outre le fait de nous donner le potentiel médiatique indispensable, nous donne également du crédit.

L’union avec les MAR ne se fera pas. Qu’ils soient MAR de Bourgogne (sic) ou d’ailleurs. Question culturelle.

Si les IADE présents à Dijon, comprennent que le ton doit être ferme et définitif, sans arrière pensée, ni remords, nous pourrons alors envisager des retombées positives pour la caste des IADE.

Si les IADE jouent encore la carte de la gentillesse, du politiquement correct, nous pouvons d’ores et déjà sortir les mouchoirs.

A moins que dans un ultime sursaut, un(e) IADE donne l’idée de taper là où ça fait mal : les rentrées d’argent par la T2A et la CCAM.

 Osons ne pas être présent dans les blocs et les smur.
 Osons tenir les ultimatum.
 Osons durcir le jeu envers le ministère de l’omerta.
 Osons oser.

Cela a fonctionné le 18 mai.

Cela doit nous conforter dans cette voie. Car il n’y en a pas d’autre dans l’état (l’Etat ?) actuel des choses.

AB