Toujours diserte, la ministre des Sports Roselyne Bachelot a réaffirmé sur Europe 1 que
"les responsables de ce désastre devront assurer toutes les conséquences, les joueurs d’abord, l’encadrement ensuite, et la Fédération" et s’est posée comme le ministre de la réconciliation.
Le désastre de son protocole, Roselyne Bachelot en porte seule la responsabilité. Elle doit en tirer les conclusions, car les IADE ne lâchent pas prise.
"Aujourd’hui, les polémiques ne sont plus de mise. Maintenant, le temps est à la réflexion, je serai la ministre de la réconciliation".
Chiche. Alors acceptez pour une fois d’être présente devant les IADE en cessant de déléguer mr Bubien ou Mr Vaynes, incapables et méprisants.
Vous avez vu ce que donne le bling bling des gens célèbres et fortunés.
Essayez le côté réservé de ceux qui travaillent au bien être et à la sécurité anesthésique dans les hôpitaux de France.
"Je n’ai pas à faire le diagnostic avant d’avoir fait l’examen de la situation, le premier chantier est un audit très approfondi de ce qui s’est passé avant et pendant cette Coupe du monde".
Faites donc un audit sur les conditions de travail dans les hôpitaux. Vous y constaterez que les porte-malades ne résolvent pas la pénibilité au quotidien. Que le travail de nuit n’est pas nécessairement choisi. Que les gardes sont pénibles. Que l’attention que l’on doit aux patients entraine une fatigue psychologique difficilement quantifiable par vos tableaux et vos chiffres d’énarques.
"Je souhaite que chaque joueur de l’équipe de France soit entendu pour que tout le monde puisse avoir la parole"
Alors faites en sorte de nous recevoir pour de bon. Afin que nos représentants syndicaux et non syndicaux (les collectifs IADE) puissent porter la voix de nous tous devant vous.
Vous qui devriez être notre ministre et qui n’êtes que celle des personnalités qui ne travaillent pas en France, ne payent pas leurs impôts en France et ne vivent pas en France pour la plupart.
Lorsqu’un footballeur demande à être reçu par le Président de la République, on lui délègue une escorte présidentielle avec deux motards de la gendarmerie.
Je demande solennellement à être reçu par monsieur le Président Sarkozy, afin de lui exprimer le ressenti des infirmiers anesthésistes de France. Ceux, sans qui les blocs ne tourneraient certainement pas.
Ceux qui dans l’ombre de leur action quotidienne assurent et permettent à d’autres de briller dans la lumière du scialytique et des projecteurs de caméras.
Pour une fois, monsieur le Président, tenez votre engagement. Celui d’être le président de TOUS les Français.
Je vous fais grâce de l’escorte de gendarmes. Depuis les manifestations, leur présence à mes côtés m’est devenue trop coutumière. Je me déplacerai par mes propres moyens.
Ça ne coûtera rien à la République.
Je conçois que cette notion vous échappe, mais on m’a toujours appris à faire des économies ou à travailler avec peu de moyens. L’habitude ne s’esquive pas facilement dans mon dos.
Et dites-vous bien, que celui qui à 55 ans n’a pas reçu de IADE, a raté sa vie.
AB