Notre ministre de tutelle, Roselyne Bachelot, préfère traiter le dossier IADE par ses collaborateurs, et se charge elle-même d’aller en Afrique du sud afin de convoquer une réunion avec l’entraineur, le capitaine et le président de la fédération de football.

Il est clair qu’entre deux bleus, elle a choisit les plus bling bling. Ceux qui gagnent tellement d’argent qu’ils en perdent le sens commun, le sens du contact avec leurs supporters et méprisent le maillot qu’ils portent.

Pour redorer son blason, la profession IADE propose à Roselyne Bachelot qu’elle se penche vers les autres bleus.
– Ceux qui sont au quotidien dans les services de pointe des hôpitaux.
– Ceux qui respectent leurs patients, qui restent leurs premiers supporters.
– Ceux qui mouillent le maillot en assurant les nuits, week end, fériés.
– Ceux qui se consoleraient d’avoir par mois, 0,5 % du salaire de Ribery.
– Ceux qui ont entonné une Marseillaise mémorable sur les rails de la gare Montparnasse
– Ceux qui partiront à la retraite à 62 ans quand d’autres le seront à 30 ans.

Ceux qui ont certainement plus de choses à faire entendre, qu’une équipe qui prend l’eau de toute part.

Mais les seuls bleus que l’ont voit au ministère, ce sont ceux que délivrent avec un zèle certain, les forces de l’ordre sur les soignants.

Le ton sur ton n’est pas toujours idoine.

AB