L’appel à la grève et à la manifestation nationale le Jeudi 11 mars 2010 devant le Ministère de la Santé, pour les IADE, semble tourner à un vaste fourre-tout où les syndicats les premiers, mélangent tout.
Le sujet qui préoccupe les IADE de France est bel et bien leur revalorisation beaucoup trop juste au regard de leur spécificité et de leur qualification acquises au bout de deux années d’études supplémentaires, et vis-à-vis des deux autres catégories professionnelles spécialisées, IBODE et puéricultrices, largement mieux revalorisées :
-gain de 3366 euros annuels en début de carrière et 3312 euros en fin de carrière, contre 2879 en début de carrière et 2064 euros en fin de carrière pour les IADE.
Le sujet sur l’ONI n’a aucun rapport en l’occurrence, ce que semble d’ailleurs avoir compris le SNIA dans son appel à la grève ci-joint.
Le mouvement concerne bien les IADE et uniquement eux. Gardons-nous bien de nous retrouver noyés sous la masse des IDE généralistes, mieux revalorisée que nous, et dont le delta salarial se réduit comme peau de chagrin par rapport à notre spécialité et accessoirement notre DE.
-gain de 3801 en fin de carrière pour une IDE.
Si cette journée se profile comme étant juste une simple "ballade" dans les rues de Paris, puis d’un sitting devant les grilles fermées du ministère, il y a des doutes sur l’efficacité de la méthode.
Soyons donc créatifs.
Et évitons de suivre le troupeau dans lequel nous serons définitivement avalés. Si on ne nous reconnait plus dans le défilé, comment espérer être reconnu autour d’une table de négociation ?
AB
à lire l’article de la SOFIA sur le droit de grève