Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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Mutualisation

La ministre de la Santé a estimé, le 27 octobre 2009, qu’un service de chirurgie moderne" doit compter "pas moins de 100 personnes spécialisées qui agissent en mutualisation", défendant son projet de fixer un plancher de 1.500 d’interventions par an par bloc opératoire. Après les "énormes évolutions techniques de la chirurgie ces cinquante dernières années, qu’est-ce que c’est qu’un service de chirurgie qui assure la sécurité et la qualité des soins", a demandé Roselyne Bachelot, répondant à la députée socialiste Marie-Lou Marcel lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.

Ce sont d’ailleurs, selon la ministre, "plusieurs chirurgiens spécialisés - l’image du chirurgien généraliste a disparu - assistés par des anesthésistes, des infirmières anesthésistes, des Ibode, des services de biologie, d’imagerie médicale, des services de stérilisation et évidemment toute une logistique".

"Un service de chirurgie qui marche, ce n’est pas moins de 100 personnes spécialisées qui agissent en mutualisation. C’est ça un service de chirurgie moderne et c’est ça que je veux assurer à mes concitoyens", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement devrait publier d’ici fin décembre un arrêté "restructurant l’offre de soins" et prévoyant de fermer les blocs opératoires réalisant moins de 1.500 interventions par an. Cependant, ce seuil ne serait pas appliqué avant l’été 2010.

Selon des sources concordantes, quelque 180 blocs opératoires, dont 110 publics, se trouvent actuellement dans ce cas de figure.

On nous prépare des usines à gaz.

Nous ne serons pas dépaysés par le terme.

Pour ce qui est de l’ambiance, là...

source : la gazette sociale

AB