Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes
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Les volontaires, sortez du rang.

Pour faire face à la pandémie de grippe H1N1, de nombreux préfets, de Paris à Amiens ou Montpellier, ont décidé de faire appel aux volontaires parmi les professionnels de santé, y compris parmi les retraités, afin d’organiser une campagne de vaccination "de masse".
Les médecins et infirmiers sont sollicités sur la base du volontariat pour assurer le fonctionnement des centres de vaccination, "un des éléments majeurs de la réponse sanitaire à la pandémie" comme l’explique la préfecture de l’Hérault dans un communiqué. L’appel s’adresse aussi aux internes, certains étudiants en médecine ou étudiants infirmiers.

Ainsi à Paris il est prévu de vacciner quelque 2 millions de personnes (sans obligation) dans 22 centres ouverts six jours sur sept.
En Alsace, l’appel aux volontaires a été lancé dès début septembre. Sur le seul département du Haut-Rhin, 22 centres de vaccination ont été installés, en accord avec les municipalités qui ont mis des salles à disposition.
C’est aussi le cas en Champagne-Ardennes, où tous les médecins libéraux ont reçu une fiche d’inscription sur laquelle les volontaires peuvent indiquer les périodes et territoires où ils peuvent intervenir, indique le Dr Luc Chouchkaieff, médecin inspecteur régional de la Santé.
"On a des retours depuis une semaine, les bons (d’inscription) arrivent, les gens s’inscrivent. On espère qu’on en aura un maximum", a-t-il dit.
Dans le Gard, environ 200 médecins, infirmiers ou élèves se sont déjà portés volontaires auprès de la direction déparmentale de l’action sanitaire et sociale. Les autorités ont retenu un scénario selon lequel "80% de la population" de ce département de 700.000 habitants "adhèreront à la campagne de vaccination", a indiqué Daniel Boisseau, le directeur adjoint de la Ddass.
Onze centres sont d’ores et déjà prévus, devant fonctionner 5 jours sur 7 pendant quatre mois.

Un appel aux bonnes volontés a aussi été lancé en Dordogne, Haute-Vienne, Corrèze, Lot-et-Garonne. Les volontaires sont bienvenus dans le Rhône, la Loire ou la Drôme, comme en Côte d’Or ou dans les quatre départements d’Auvergne. En Gironde, l’appel devrait être lancé dans les prochains jours.
En Meurthe-et-Moselle, les centres de vaccination feront appel à des médecins retraités depuis moins de trois ans, des étudiants médecins et infirmiers.
Dans d’autres départements, aucune décision n’a encore été prise, comme en Isère, où la préfecture doit dévoiler ses intentions à la fin du mois.

Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le préfet Michel Sappin a pour sa part indiqué qu’il y avait globalement "suffisamment" de personnel. La préfecture dispose déjà d’une liste de professionnels volontaires, et ne compte pas lancer d’appel dans l’immédiat.
Le préfet a admis que "des soucis" ne sont pas à écarter dans les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes du fait d’une densité médicale plus faible. Selon les besoins, des personnels seraient redéployés d’un département à l’autre.

Le plan de vaccination gratuite contre la grippe H1N1 prévoit au moins trois centres de vaccination par département et des équipes se déplaçant dans les établissements scolaires. Les autorisations de mise sur le marché des vaccins devraient arriver vers le 15 octobre, a indiqué mardi la ministre de la Santé Roselyne Bachelot.

source : la gazette sociale

AB